Les directrices européennes MiFID II, concernant les marchés d’instruments financiers, et IDD, sur la distribution d’assurance, entreront en vigueur le 2 août. Selon Febelfin et Assuralia, ceci obligera les fédérations professionnelles des secteurs financiers et des assurances de sonder les préférences de leur clientèle en matière de produits d’investissement et d’assurance durables.
Il s’agira d’expliquer exactement à chaque nouveau client et lors de la mise à jour du profil d’un client existant, ce que signifient les préférences en matière de durabilité, de faire le point sur la situation du marché et d’informer sur la gamme de produits et instruments financiers durables.
“Cette pratique garantira que les produits proposés correspondent mieux aux attentes personnelles et aux convictions des clients et clientes en matière de durabilité”, saluent Febelfin et Assuralia dans leur communiqué commun. “Après tout, les attentes et convictions peuvent différer selon le ou la cliente, et nous constatons que les clients accordent de plus en plus d’importance au critère de durabilité des investissements.”
Cependant, “les entreprises ne seront tenues de rendre compte de leurs performances en matière de durabilité qu’à partir de 2023”, relève, dans le communiqué, le CEO de Febelfin, Karel Baert. Cette obligation entrera en vigueur par étape et dans un premier temps, “les activités reprises dans la taxonomie verte européenne sont en effet des activités vertes très spécifiques qui ne représentent aujourd’hui qu’une part limitée de l’économie mondiale”, selon Febelfin et Assuralia.
La classification verte est restreinte à la partie environnement de l’ESG (pour critères environnementaux, sociaux et de gouvernance), ce qui implique que certains produits qui pourraient constituer un investissement durable, liés à l’économie circulaire par exemple ou à l’éducation, ne sont pas encore repris dans la taxonomie européenne.