Selon une enquête du prestataire de ressources humaines SDWorx, dans le cadre de la réforme du travail, environ un quart des PME belges s’attendent à recevoir une demande accrue de “droit à la déconnexion” et de régime de travail hebdomadaire variable de la part de leurs travailleurs en 2022.
L’accord sur cette réforme a été approuvé en février dernier par le gouvernement fédéral et prévoit que les employeurs pourront accorder une plus grande flexibilité à leurs travailleurs, notamment, avec la possibilité de répartir la semaine de travail sur quatre jours au lieu de cinq.
Cette enquête a été menée en mars auprès de 612 chefs d’entreprise et responsables du personnel de PME.
Selon SDWorx, 24,1% des PME affirment” qu’il y aura une demande certaine de “droit à la déconnexion” cette année encore, davantage dans les secteurs des services (25,3%) que dans le secteur secondaire (17,9%).
De plus, près d’un quart (23,9%) des PME belges s’attendent à être sollicitée pour la mise en place d’un régime de travail hebdomadaire variable (aussi appelé “régime de coparentalité”), avec un pourcentage plus élevé pour les PME de plus de 50 employés (40%) et les PME de plus de 100 travailleurs (48%).
Environ 22,5% des entrepreneurs prévoient également une augmentation de la demande pour la semaine de quatre jours, où un salarié ne travaille plus cinq jours de huit heures, mais quatre jours de 9,5 heures. “Les hommes (41%) étant plus concernés que les femmes (33%) par cette observation”, précise SDWorx. Cependant, les heures de travail modulables restent la formule de flexibilité gagnante pour les PME, même si elles ne font pas réellement partie du paquet proposé dans le cadre de l’accord sur le travail. “Pourtant la flexibilité des heures, des jours et des semaines est un atout pour attirer et retenir les talents”, pointe le prestataire de ressources humaines.